
Après l’époustouflant « Diamonds on shit » (2003) et le discutable « Kiss my vomit » (2005) le polyvalent collectif artistique « Torche » propose une nouvelle déclinaison du concept qu’ils ont initié et que la critique évoque sous le nom de scat’glam. Le directeur du Mercepolian Board of Art, le Comte Consuelo Santos-Des Esseintes, explique son choix d’accueillir le collectif controversé dans les installations du jardin des plantes. « Cet accueil s’inscrit dans mon travail de mise à disposition de tous d’un art spontané, conceptuel, novateur et reflet d’un temps où les références et les déviances sont créatrices de sens, d’art et de nouvelles formes de vies. C’est ce mélange de recyclage conceptuel et factuel qui donne naissance à la pleine perception de notre environnement »
Ce qui irrite Kevin-Henry Caudron, le critique, c’est que tant d’espace d’excression (sic!) soit donné par une institution à la dérive mais aux moyens colossaux à une bande d’attardés. Et de rappeler que des œuvres pareilles tout le monde en fait, mais que les gens de bon goût ne les montrent pas.
Certains pensent que Kevin-Henry n’a toujours pas digéré les facéties du collectif Torche qui dans un pamphlet satirique publié sous forme de blog et intitulé « La vraie Merdepolis » plagie systématiquement les articles du critique pour en prendre le contre-pied et encenser ce qu’il aborre et détruire ce qu’il apprécie, l’affublant du surnom de Henry-Ievin Étron qui signe H I É. Ambiance !
Je déplore que nos impôts locaux aille financer cette merde (et je pèse mes mots). Mercepolis va bien mal. C’est décidé, je voterai AAS aux prochaines élections.
(et je ne vous permet pas de vous moquer de mon nom)
on ne cesse de s’extasier sur le pouvoir d’évocation poétique de l’onomastique mercépolienne… Il n’empêche, certains prénoms (ou noms) de notre belle Cité sont difficiles à porter…