Ravi Van Vliet revisited

Ravi Van Vliet et Mitsy Katzenberg, deux des artistes les plus sulfureux de Mercepolis (parfois décriés tant pour leur radicalité artistique que pour leurs personnalités « extrêmes ») nous gratifient aujourd’hui d’un duo inattendu. A l’occasion de la sortie prochaine de l’album Ravi Van Vliet Revisited, Mitsy Katzenberg a posé sa voix étrange et fragile sur « Le cimetière des LFO » dont la version originale figurait sur le trop méconnu Cutting pilchards with my balls.

La légende veut que le morceau fut enrégistré une nuit d’excès où les deux protagonistes étaient en état tellement second que ni l’un, ni l’autre ne se souviennent de la collaboration.

Quoi qu’il en soit, l’oeuvre en tant que telle suscite déjà les passions et partage les critiques. J’en veux pour preuve les avis diamétralement opposés des deux éditorialistes rock les plus influents de la ville: Elie Von Stock (Purple grooves) parlant de ce premier extrait de l’album comme d’un « putain de chef d’oeuvre qui démontre qu’une véritable innovation musicale est encore possible » et Void Stardom (Shake) le décrivant comme « un chant du cygne pathétique de deux artistes à bout d’inspiration ».

A vous de juger: Ecoutez le cimetière des LFO

2 réflexions au sujet de « Ravi Van Vliet revisited »

  1. mais de là à crier au génie, il y a de la marge.
    Un peu de discernement et d’analyses avant que de recourir aux superlatifs, que diable! Toujours ce besoin latent du frisson : de la merde ou le firmament. Bien sûr s’il faut accorder un unique crédit aux critiques d’Elie Von Stock (dont on ne compte plus les frasques en tout genre) ou de Void Stardom (ce réactionnaire notoire dont les otites chroniques semblent avoir attaqué les lobes cérébraux) on n’est pas sorti de l’auberge. Cela dit, il est évident que la portée novatrice de Cutting pilchards fut longtemps sous-estimée et que ce petit bijou mérite bien plus que les petits entrefilets dédaigneux dont on le gratifia à sa sortie.

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