Communiqué

Communiqué publié à la demande du critique musical Gilberto Kunadral
(présentateur de l’émission ‘Five lines’ sur Muzzz 4 – 115.9 FM) :
 


Pour arrêter de polémiquer dans le vague, que le lecteur soit seul juge et s’il est vrai que « Cutting pilchards with my balls » n’est pas ce que Ravi a pu faire de mieux, pour ma part, je trouve que
« Alap (age zero) » (mp3), première plage de l’album (en collaboration avec Napoléon ‘Cannibale’ Stucka, son ami de toujours) est spécialement représentatif du style van vlietien.

11 réflexions au sujet de « Communiqué »

  1. Cela fait des années que je suis un inconditionnel de Five Lines (quelle programmation !!!) et j’abonde totalement dans le sens de Gilberto : « Cutting pilchards » est un album assez décousu et inégal, ce qui n’empêche la présence de morceaux d’anthologie (je pense surtout à « Afraid of mirrors »). Selon moi, l’acuité de jugement de Gilberto n’a de pareil que l’étendue de sa culture musicale. Et saluons au passage la modestie de ses analyses. Respect !

  2. Je voudrais dénoncer un peut-être plagiat du morceau « Fade Anxiety ».
    Les 148 notes du refrain semblent êtres tirées de l’album single « Birkalou kolomi nando » (littéralement en woloff: »Extrait de croupe ») du Calebassiste Dieudonné Mponta.

  3. Dieudonné Mponta avait lui-même emprunté les motifs harmoniques de son thème A (et ceci est en core plus évident dans la réexposition du contresujet dans la fugue qui clôture « Malaoue M’Basatumba » – LA pièce de résistance de « Birkalou kolomi nando ») au Grand Air des Perles de Verre dans l’acte 3 de « La Gagneuse de Trévise », l’opéra-bouffe de Sycamore Papallardi (je conseille la version avec Javtokas Chiacig dans le rôle de Simeone et Grace Vanderbilt dans celui de Berenice; notamment, l’interprétation de l’aria « Si Piacci Tutti More » de l’acte 2 est d’une chatoyance figurale tout à fait époustouflante).
    Il est temps de rendre hommage au grand composituer mercepolien Sycamore Papallardi, l’étendard du Renouveau Néo-Romantique Mercepolien, dont la collaboration avec le librettiste espérantiste Renato Birnbaum a donné lieu à quelques pièces incontournables. A noter que tous les opéras composés par Papallardi sont en grommelot.

  4. faut il un lecteur mp3 mercepolien pour se faire une idée? ou l’étrange silence qui suit le clic de ma souris serait-il musical?

  5. m’intrigue au plus haut point ! Car s’il faut bien admettre que Ravi Van Vliet est loin d’être un enfant de coeur, ce genre de pratique ne lui ressemble (resample) guère. Serait-il possible de se faire une idée plus précise en entendant l’oeuvre de Dieudonné Mponta ?

  6. C’est d’la merde, c’te musique d’épileptiques.
    On croirait entendre une lavette qui s’astique dans un tambour de machine à laver…
    Ca a pas d’âme, ca a pas d’mots, ca a pas d’coeur.
    Ce n’sont que des boutons enfoncés avec un égocentrisme fievreux et des cordes léchées par une tafiotte…
    Que d’la merde, j’vous l’dis, moi.
    Ecoutez le blues des rues de Rogdaï, et vous verrez les choses autrement…

  7. Cette « musique » est d’une froideur sans nom. Rien de tel que les mélodies qui parlent au plus grand nombre, les airs qui se fredonnent sous la douche. Parcontre, bien que grand amateur du blues de Rogdaï, je ne regretterai jamais autant la disparition de monuments de la musique que sont Charles Trenet ou Maurice Chevalier.

  8. de lire ces réactions… Je considère ‘cutting pilchards with my balls’ comme un album majeur. J’espère que les générations futures pourront le redécouvrir et l’apprécier.

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