L’annonce hier matin par l’Observatoire Mercépolien des Epidémies (O.M.E) d’un nouveaux cas avéré de Mad Poodle Disease à Tsephiso déclenche une véritable panique auprès des populations, pour la plupart âgées ,de ce district de villégiature. Il s’agit du 7ème cas depuis le début du mois d’août.
Tout avait commencé voici deux semaines, avec le décès de Radjah, un caniche royal de trois ans et demi, après plusieurs jours d’agonie qui ont particulièrement ébranlé ses maîtres, deux retraités mercépoliens actuellement traité pour dépression nerveuse. Il faut dire que le tableau clinique est assez spectaculaire: la Mad Poodle Disease – plus scientifiquement Syndrôme évolutif d’Ertzfeldt-Conrad – commence par s’attaquer au système pileux de l’animal, qui se retrouve entièrement glabre en quelques heures. Ensuite, les symptômes s’aggravent: incontinence, perte de poids, désorientation, comportements imprévisibles et crises de démence aigüe conduisent en quelques jours au décès. Durant la phase terminale, l’animal est particulièrement dangereux et peut constituer une véritable menace pourson entourage.
« -C’est horrible, a déclaré Phyllis Globus, dont le caniche nain de deux ans a dû être abattu la semaine dernière par les forces de police alors qu’il poursuivait un autobus, Bubu était devenu méconnaissable sur la fin… C’est très pénible de le voir partir comme ça… »
« – C’est un coup terrible pour notre communauté, a pour sa part commenté Gladys Tremblemoy, représentante de l’association Seniors Actifs. On reçoit tellement d’affection de ces petites bêtes, tellement d’amour… C’est une terrible injustice. »
Ergon Spotta, porte-parole de l’O.M.E., a tenu a rassurer la population concernant la possible transmission humaine du virus: « A ce jour, aucun cas de mutation n’a pu être observé, et nous n’avons aucune raison de penser qu’un tel danger existe. Par contre, nous tenons à mettre en garde le public contre le danger que constituent les caniches contaminés en tant que tels… Ils peuvent s’avérer d’une férocité insoupçonnable! ».
A Tsephiso, pour les les propriétaires de caniche, l’heure est donc au couvre-feu…