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Le premier Oopart découvert à Mercepolis le fut en 1986 dans une carrière de la zone industrielle d’Aardaï. Il s’agissait d’un objet metallique spiralé en tungstene (dont le point de fusion s’élève à 3410 degrés celsius). Compte tenu de la couche géologique dont l’objet a été extrait, les scientifiques estiment que l’artefact en question a 318.000 ans.

Il est amusant de constater que le cinema d’anticipation s’est à plusieurs reprises inspiré de Mercepolis pour la création d’univers : Le remarquable ‘Dark city’ emprunte à l’architecture typique du district d’Ang Tong, ‘Ghost in the shell’ mélange habilement les megapoles asiatiques mais on ne peut s’empêcher de penser à une « japonisation » des quartiers de Kadlirim. Comment ne pas voir une référence au siège social de Kailin dans le Metoroporisu de Rintaro (photo). Le dernier film en date à faire un clin d’œil à Mercepolis est l’ovni cyberpunk Tamala 2010 dont voici le site officiel

Il parait qu’une délégation du monde culturel de Mercepolis se rendrait à Bruxelles le 10 septembre.

Malgré une importante littérature consacrée à Mercepolis, il existe très peu d’études concernant les soins de santé et la prise en charge des personnes agées dans notre cité. Pourtant la dénatalité et son corollaire, le vieillissement de la population constituent un légitime sujet d’inquiétude. La proportion de citoyens de plus de 65 ans dépasse dans certains districts (hors Tsepisho ) les 25%. De manière globale, Les projections des effectifs des personnes âgées montrent aussi que la proportion des plus de 60 ans atteindra 34 % en l’an 2050 (pour 20 % en l’an 2000). Les personnes de 85 ans et plus représenteront 20 % des plus de 65 ans en 2050, contre 10 % en l’an 2000. Les autorités de Mercepolis se sont, fort heureusement toujours efforcées à « encourager l’emploi des seniors pour solvabiliser les dépenses sociales ». Cet effort s’est essentiellement fait par l’absence de mesures (si ce n’est la défiscalisation des fonds de pension) qui auraient permis aux seniors de profiter d’une retraite paisible mais contre-productive.

Phénomène de mode, philosophie ou secte ? Le mouvement Voltarien prend à Mercepolis une ampleur considérable. The Sensation publie une liste de personnalités dont l’appartenance à ce mouvement est avérée ou supposée. Parmi celles-ci on retrouve la photographe Tori Van Loc, l’homme d’affaires Claude Kopacz (K-ELEC), La cinéaste Mona-Lisa Mourevitch, l’animatrice de télévision Oana Shiretoko et trois membres du boys band Kismet.

 

Rappelons que la Voltarisme impose entre autres de vouer un culte à la lumière et d’être sur-éclairé 24 heures sur 24.

Un des éléments faisant la renommée internationale de Mercepolis est la découverte très fréquente d’Ooparts (Out of Place Artifacts) dans les ruines de la vieille ville. La mairie annonce l’ouverture du Ooparts Museum en hiver 2006.

 

Ooparts: le site web

Cet été Mercépolis regarde la cinquième soirée de Voodo Life. Production Realmedia pour Télé 7, librement inspirée du roman l’homme Dé de Luke Rinehardt. Il s’agit de sortir du trou 12 chômeurs de longue durée et de les booster en faisant usage de magie, d’horoscope, de l’alignement des planètes et autres rites ésotériques.

Toute action est soumise au bon vouloir des astres, de la magie et des prédictions. A chaque émission une prédiction pour changer & réussir est révélée. Il faut impérativement l’accepter et se plier aux demandes dans voyants pour continuer le jeu.

Les prédictions sont de nature très diverses. Le premier soir un conseil de Lord Mercurio à Andy père de 2 filles & vivant en concubinage avec Rosa, tous deux chômeurs se formulait en ces termes : « il faut quitter votre famille. Un grand destin professionnel se présente à vous si vous vous dégagez de votre vie sentimentale ». Le deuxième soir, Cassandra Blake, chomologue conseillère particulière de Yan Li avait dit à Jane Ptranskorienytchev: « C’est la couleur de vos yeux qui gâtent votre relation à l’autre. Masquez vos yeux pour voir plus loin. » Jane est depuis 5 semaines une intriguante secrétaire qui grimpe les échelons de la société HTCQQ, le holding d’achat des grandes surfaces de la ville.

Selon le journal BroadView, l’émission connaitra quelques évolutions et il s’agira bientôt de « descendre » certains concurrents grâce à la magie vaudou. On raconte que Baron Crapaud serait venu des îles pour aider la production dans ses plans.

Il se murmure que Sven Diaw, Président de la très prestigieuse Agence Mercepolienne pour l’étude des rumeurs et légendes urbaines a subi cet automne une intervention dans une clinique privée de notre cité visant à remplacer l’intégralité de son sang pour le débarasser de son addiction à l’héroïne.

Une légende urbaine circule depuis plusieurs années à Mercepolis. Celle-ci avance que le vrai pouvoir ne serait pas entre les mains des autorités officielles, que la démocratie ne serait que de façade et qu’un comité ultra-secret composé des 5 plus grandes fortunes de la ville (Hubert Sukhumvit, William Katzenberg, Sonny Rugadala, Tatiana N’Toman et Claude Kopacz)  dicterait toutes les décisions aux instances en place, simples marionettes du comité des 5.

 

La légende connaît plusieurs variantes :

–         Parfois le comité est dirigé par un certain ‘Monsieur M’ dont personne ne connaît le visage (la légende n’explique pas l’origine de l’autorité du fameux Monsieur M sur les puissants de Mercepolis)

–         Parfois c’est Hubert Sukhumvit lui-même qui serait à la tête de ce comité

–         Parfois le dirigeant du comité des 5 est nommé : Milo Bogüt, actionnaire de poids dans tous les grands groupes de Mercepolis (Après vérification, il semble que Milo Bogüt n’ait jamais investi dans le groupe Katzenberg)

 

Outre la confiscation du pouvoir au profit de leurs intérêts particuliers, le comité des 5 est accusé, comme dans toute bonne théorie de la conspiration, d’enlèvements et meurtres, de satanisme et autres ballets roses. Divers éléments probatoires soutiennent ces théories (points communs entre les logos, pentagramme formé sur la carte de la ville si l’on relie les sièges des 5 sociétés, synchronicités dans certaines décisions,…)

Né dans le district de Totono d’un père sans emploi et d’une mère ouvrière, Sonny Rugadala est l’archétype du self made man. Ce quinquagénaire est l’initiateur du projet Little Macao et surtout du « district bunker » de Tshepiso où se pressent les nantis du troisième âge. La population de ce district (de loin le moins peuplé de Mercepolis) est de 82.000 habitants. Il a été construit au début des années 80 par la société immobilière ‘Kalin Real Estate’. Toutes les maisons ont été vendues à prix d’or et toutes les facilités appartiennent à Kailin. Pour acquérir un bien immobilier à Tsephiso, il ne suffit pas de payer cash. Le candidat acquéreur doit avoir plus de 55 ans, souscrire toutes ses assurances à la Kailin IC, être parrainé par 2 citoyens résidents et payer une somme mensuelle visant à rémunérer la milice de Tsephiso. Le district est entouré d’un mur, bardé de cameras de surveillance et surveillé par 1.600 gardiens armés.

 

Les adversaires de Rugadala dénoncent de prétendues collusions maffieuses. A ce jour aucune preuve tangible n’est venue étayer ces allégations.