Le Sukhumvit Mall libéré

进行战术训练的法国“黑小子”反恐怖部队Epilogue brutal dans l’occupation illégale du Sukhumvit Mall.

Irrité par le laissez-faire de la police Mercépolienne, Hubert Sukhumvit a décidé de faire appel à sa milice privée pour déloger les citicoles qui occupaient illégalement son centre commercial depuis 73 jours. « C’était un devoir envers nos actionnaires. J’ai de la compassion pour les victimes de ce cataclysme (Barnabé) mais je considère que la piste diplomatique s’est avérée sans issue » a déclaré le flamboyant capitaine d’industrie.

 

Hubert Sukhumvit a néanmoins promis le versement d’une somme de 100.000 couronnes au Barnabé Relief Fund. Tom Schneidermann, particulièrement malmené pendant l’assaut a déclaré qu’il n’en restera pas là et que la brutalité de l’assaut « démontre la nature fasciste, en plus d’être impérialiste de Monsieur Sukhumvit » et a annoncé qu’il ferait « des révélations fracassantes sur la vraie nature de l’homme le plus riche du monde ». A un journaliste qui mettait en avant les qualités humanistes d’Hubert Sukhumvit, Schneidermann s’est contenté de répondre « Ne me faites pas rire, j’ai les côtes cassées« .

Evénement médiatique

L’eastern district strangler court toujours et la police ne semble pas progresser sur cette enquête. Le seul indice matériel à ce jour est une Chevrolet Impala grise aperçue par des témoins dans les environs des scènes de crimes. Le tueur continue de narguer, voire de ridiculiser les enquêteurs par l’intermédiaire de lettres codées ou de dessins mystérieux envoyés à différents journaux Mercépoliens.

 

Cette fois, c’est par l’intermédiaire d’une vidéo que l’étrangleur a choisi de s’exprimer. La police a décidé de diffuser massivement les images et lance un appel à témoins. Nous nous joignons à cet élan en vous présentant ces quelques secondes d’images très étranges et sybillines prises très au sérieux par la police.

 

Une émission spéciale « eastern distict strangler » est annoncée pour le 1 juin sur ATV. Ferdinand Sugardaddy, producteur de l’émission annonce fièrement la couleur : « Nous avons mis en œuvre pour cette émission des moyens inédits, la police collabore comme jamais auparavant et partagera avec les téléspectateurs tous les détails de l’enquête. L’objectif est clair : collecter des informations cruciales et rassembler des compétences parfois inattendues qui permettront d’arrêter le monstre ».

 

Krish Banzaï (récent transfuge de KYM2) animera l’émission en compagnie de Tom Waldorf. La partie musicale sera assurée par le boys band ‘Masoch Five’ et du toujours vert Zéfiro Mallaparte. Le célèbre voyant Lord Mercurio sera également de la partie. Ferdinand précise « L’émission revêtira un aspect ludique. 4 candidats présélectionnés se livreront à une véritable joute de décryptage. Le gagnant se verra offrir une somme de 250.000 couronnes et constituera, sans nul doute, un asset redoutable dans la recherche de la vérité »

 

Soulignons que le spot publicitaire de 30 secondes est annoncé à 1 millions de couronnes, c’est dire qu’ATV attend beaucoup de cette émission. Il se murmure d’ailleurs que celle-ci pourrait perdurer tant que l’étrangleur ne sera pas arrêté. Gageons qu’il s’agira encore d’un coup de maitre de la part d’ATV et que l’audience devrait connaitre des sommets inédits.

Torche

Après l’époustouflant « Diamonds on shit » (2003) et le discutable « Kiss my vomit » (2005) le polyvalent collectif artistique « Torche » propose une nouvelle déclinaison du concept qu’ils ont initié et que la critique évoque sous le nom de scat’glam. Le directeur du Mercepolian Board of Art, le Comte Consuelo Santos-Des Esseintes, explique son choix d’accueillir le collectif controversé dans les installations du jardin des plantes. « Cet accueil s’inscrit dans mon travail de mise à disposition de tous d’un art spontané, conceptuel, novateur et reflet d’un temps où les références et les déviances sont créatrices de sens, d’art et de nouvelles formes de vies. C’est ce mélange de recyclage conceptuel et factuel qui donne naissance à la pleine perception de notre environnement »

 

Depuis ce jeudi l’installation « Je vous ai apporté des bubons » questionne le bon goût et le jugement artistiques des censeurs de la cité. Sont donnés à voir un homme et une femme diabétiques enfermés nus dans une cage de verre de 9m³ sans aucune commodité si ce n’est un appareil photo. Ils occupent leur temps à se boucher les pores de la peau en vue de susciter une sécrétion de sébum et la formation d’un bouton. Si celui surgit on applique un agent accélérateur (excrément, urine) qui permet un murissement du bouton. Celui-ci est macro photographié pendant tout son développement les clichés servant à documenter la floraison du bubon. Les images sont diffusées en temps réel sur le web via un accès payant. Le jeu analogique avec l’élevage en serre de plantes humaines amenées à bourgeonner sous-tend toute l’œuvre. Beaucoup y voient le développement nouveau de l’art précurseur de Seldom Radditch.

 

Ce qui irrite Kevin-Henry Caudron, le critique, c’est que tant d’espace d’excression (sic!) soit donné par une institution à la dérive mais aux moyens colossaux à une bande d’attardés. Et de rappeler que des œuvres pareilles tout le monde en fait, mais que les gens de bon goût ne les montrent pas.  

 

Certains pensent que  Kevin-Henry n’a toujours pas digéré les facéties du collectif Torche qui dans un pamphlet satirique publié sous forme de blog et intitulé « La vraie Merdepolis » plagie systématiquement les articles du critique pour en prendre le contre-pied et encenser ce qu’il aborre et détruire ce qu’il apprécie, l’affublant du surnom de  Henry-Ievin Étron qui signe H I É. Ambiance !

 

 The number of the beast

 

Le 6 juin 2006 arrive à grands pas. Pour la 21ème fois depuis l’an 0, une date rassemblera 3 fois le chiffre 6. Quelques imprécateurs annoncent des événements tragiques pour cette date marquée du ‘nombre de la bête’ (666). Selon Jérôme Konerak (dans ‘Le suaire de Badra’), la symbolique de ce nombre est à trouver dans les chiffres romains: D (500) + C (100) + L (50) + X (10) + V (5) + I (1) et serait l’abréviation codée de « Domitianus Caesar Legatos Xti Violenter Interfecit » (littéralement « l’empereur Domitien tua violemment les envoyés du christ »). Domitien était un empereur Romain, resté dans l’histoire pour sa cruauté, sa paranoia et son action violente vis-à-vis des chrétiens et des juifs. Domitien est né en 51 (année de rédaction du premier livre du nouveau testament) et mort assassiné, conformément à un oracle, en 96 (année de rédaction du livre des révélations, dernier livre du nouveau testament) après 26 ans de règne sanguinaire. Il fit l’objet de l’infamante ‘Damnatio Memoriae’ (l’équivalent de la ‘vaporization’ du 1984 d’Orwell). Le roman de Konerak prétend que Domitien était une des réincarnations du diable et que son assassinat signifiât un « passage des ténèbres à la lumière ». L’histoire veut d’ailleurs que la période qui suivit la mort de Domitien fut celle dite des « 5 bons empereurs »

 

Konerak pousse plus loin la théorie: Il imagine un enfant batard, fruit des amours défendues du jeune Domitien et de sa nièce, dont l’un des descendants (identifié dans le roman par la seule lettre M) aurait fait partie des pélerins de Sunflower. Dans le roman, M, marqué du sceau de la bête perpétue sa lignée maudite qui s’infiltre génération après génération dans les plus hautes sphères Mercépoliennes.

 

Surfant sur le succès annonce du ‘Michelangelo Riddle’, l’éditeur annonce la publication d’une série limitée du ‘suaire’ agrémentée d’un entretien avec l’auteur. L’éditeur, pour réaliser un coup marketing, a décidé que le livre ne serait disponible en librairie QUE le 6 juin 2006 de minuit à minuit et serait retiré ensuite des circuits de distribution. Tous les exemplaires non vendus seront ensuite brulés.


Un monstre aquatique dans le bassin de pluie de Kessel Park? ?

La question semble sortir en droite ligne d’un mauvais roman d’épouvante ! Et pourtant, ce qui semblait au départ n’être qu’un inoffensif canular, prend aujourd’hui des proportions préoccupantes, au point que les autorités du District de Yakeo ont officiellement annoncé l’ouverture d’une enquête.

Les premiers témoignages, relayés la semaine dernière par The Sensation, faisaient état de mouvements nocturnes à la surface du bassin de pluie de Kessel Park. Certains parlaient de remous inexplicables et de tourbillons, d’autres affirmaient avoir aperçu très clairement « d’énormes tentacules orange s’enrouler autour de la Fontaine Centrale ». Mais c’est surtout la disparition hier matin du petit Jonathan, 12 ans et demi, qui suscite les plus vives inquiétudes ; l’écolier a disparu alors qu’il traversait le parc pour se rendre au lycée Lycabel de Woodrow Hill. Son cartable, retrouvé aux abords du bassin, portait des marques que des enquêteurs attribuent à d’énormes ventouses, ce qui n’a pas manqué de relancer les rumeurs les plus folles.

 

Sven Diaw, le Président de la très sérieuse Agence Mercépolienne pour l’Etude des Rumeurs et des Légendes Urbaines, souligne qu’il s’agit là d’un nouvel avatar de la légende urbaine bien connue selon laquelle les conduites d’eau de Mercépolis abriteraient une population de poulpes qui auraient été adoptés comme animaux de compagnie au début des années 70 puis, leur taille devenant menaçante, jetés par leur maîtres dans les toilettes ou les conduites d’égoûts. « Cette histoire ressurgit périodiquement, explique Diaw, avec un certain coefficient de variation… Tantôt, il s’agit de calmars, tantôt de poulpes, tantôt de pieuvres. Parfois, ils remontent à travers les conduites d’évacuation, ou sont capturés dans les lave-vaisselles ou les machines à laver… Les versions abondent, mais je n’ai personnellement jamais pu rencontrer de témoins directs. »

 

Ce qui est plus étonnant dans la rumeur actuelle, toujours selon Sven Diaw, c’est le nombre croissant de témoins qui viennent confirmer la thèse abracadabrante du monstre de Keller Park. D’autant que rien n’explique comment, des égoûts de la ville, un animal de cette taille aurait pu remonter jusqu’à un bassin de pluie!

 

Quant à Dallas Gioberti, le porte-parole de la Compagnie Mercépolienne des Eaux, il a tenu à rassurer la population : la présence d’un céphalopode géant dans les réserves d’eau potable ne comporte aucun risque connu de toxicité. « Ce serait même plutôt un signe de qualité, a-t-il conclu, quand on sait à quel point ces animaux sont sensibles à la pollution de leur biotope… L’eau de Mercépolis est exceptionnellement propre ! ».

 

Voilà qui ne devrait rassurer que modérément la famille de l’écolier disparu…

Il y a dix ans, un Poète s’en allait…

« Arches rongées par la rouille qui s’épanche sur les pylônes au travers le silence médusé des ténèbres électriques,

Sous le drône lancinant des corps qui s’unissent & se perdent & s’unissent & se perdent encore dans les mansardes en clair-obscur,

Et les ombres frémissent contre les enseignes de néons & les ruelles absurdes & les pylônes meurtris & leurs promesses de félicité déglinguées par le va-et-vient d’autoroutes qui ne vont nulle part,

Et l’œil écarquillé, écartelé, ivre de métal dans le faisceau des phares bleutés, cherche en vain entre la peau et les machines de chair une arme contre la folie,

Et le dealer-prophète arpente, encore & encore, jusqu’à plus-faim – la sienne comme celle des Autres -, les sanglots de l’infini, jusqu’à conjurer la Terreur dans le grand cri-orgasme-sanglot des juke-boxes du Crépuscule de la Raison,

 

Où es-tu, Archange de la Nuit Hallucinée & de l’Extase Interdite ?

Où es-tu, Messager Tout-puissant des étreintes de verre & de métal ?

Où es-tu, Apôtre Illuminé du Sutra ironique qui hante les aubes négroïdes et chamarrées ?

Où es-tu, visage… Car je t’ai perdu le jour où j’ai perdu les plus grands esprits de ma Génération… »

 

(Aldon Bloomberg, « Aaaargh », Enlightened Skyline Press, 1958)

 

Ces vers ont certainement fait le tour du monde, depuis ce jour de 1958 où un jeune poète hirsute les déclama entièrement nu dans un kiosque de North Canaleta avant d’être arrêté par la Police Mercépolitaine pour obscénité et exhibition indécente sur la voie publique. Ce jour-là, le poète Aldon Bloomberg entrait dans la légende et emmenait avec lui toute une génération d’artistes et d’écrivains possédés par la même urgence et la même soif d’expériences. Le monde était en pleine glaciation et c’était le début de ce que l’Histoire retiendrait comme la Angry Generation… Après cela, bien sûr, viendraient le Rock, la contestation, l’Utopie, les grands rassemblements, les communautés, les projets de société et une ère d’espoir qui dure encore aujourd’hui; une Porte s’était ouverte.

Aldon Bloomberg, qui se définissait lui-même comme « le plus gaucho, le plus pédé et le plus camé des Mercépoliens du monde« , disparaissait il y a dix ans jour pour jour. Chapeau bas à un poète irremplaçable dont la voix est plus que jamais d’actualité.

Bong Karajan: Interview exclusive!

(Magazine Shake) Bong Karajan a accepté de rencontrer notre journaliste Void Stardom pour un entretien à batons rompus:
 
Void: Bong, bonjour: Après 3 power music radio awards, une tournée triomphale et des millions d’album vendus, peut-on parler d’année parfaite?
 
L’année a été plutôt bonne… dire le contraire, ce serait quand même cracher dans la soupe ! Mais l’heure n’est pas à l’auto-gratification… La priorité maintenant, c’est de faire en sorte que l’année prochaine soit encore meilleure… C’est une règle de survie pour un groupe de Rock aujourd’hui, car la concurrence est sévère et nous faisons déjà figure d’ancêtres sur la scène mercépolienne… Pas envie d’être empaillés avant l’heure !
 
Void: Que répondez-vous à ceux qui prétendent que le son de Bang Lassi doit tout à Saul Permafrost?
 
Je n’ai pas grand chose à répondre. Saul nous a certainement aidés à trouver nos marques au début, mais il a surtout joué un rôle de catalyseur. Il n’est jamais intervenu dans l’écriture des morceaux, par exemple… Or, même si le travail de studio est fondamental, c’est tout de même au niveau de l’écriture que se passe l’essentiel du processus créatif. D’ailleurs, Saul n’était déjà plus parmi nous pour le dernier album, et je pense que ça n’en est pas moins un véritable album de Bang Lassi.
 
Void: L’histoire de Bang Lassi a une odeur de souffre. « Sex and drugs and rock’n’roll » ne s’est peut-être jamais aussi bien appliqué. Ou en êtes-vous dans vos rapports avec la drogue?
 
Mmmmh… Je suppose qu’il s’agit d’être politically correct, ici (clin d’œil amusé).
Même si nos rapports à la drogue ont toujours été, au sein du groupe, plutôt tumultueux, on peut dire qu’aujourd’hui, nous avons trouvé un terrain d’entente. Aucun d’entre nous n’a envie de devenir un Ravi Van Vliet, si tu vois ce que je veux dire. D’une manière générale, la drogue nous a très certainement aidés, à une certaine époque, à élargir notre champ de conscience. Mais aujourd’hui, nous avons d’autres priorités : fonder une famille, regarder grandir nos enfants, assister à des vernissages… (nouveau clin d’œil appuyé)
 
Void: Alors que la vie amoureuse de Storm Lafayette s’étale à la une des magazines, on sait très peu de choses sur vous en la matière. Acceptez-vous de lever un coin du voile?
 
Je n’y tiens pas particulièrement. Storm a toujours eu un petit côté… théâtral, je dirais… ça fait partie de son personnage. La notion de vie privée lui est complètement étrangère. Je n’ai pas de problème avec ça, mais je n’aimerais pas voir ma propre vie s’étaler en première page du Sensation.
 
Void: Comment avez-vous vécu le décès de Mayo Beausoleil? D’aucuns évoquent un suicide.
 
La mort de Mayo nous a tous énormément affectés, bien sûr. Les journaux ont beaucoup glosé à l’époque sur nos rapports au sein du groupe et sur le fait que Storm et moi l’aurions poussé au suicide. Tout ça est absurde. Mayo était une personnalité complexe et pleine de paradoxes. Fondamentalement, il voulait plus que tout être une star et rêvait de la grande vie… Tu sais, ce truc des grosses bagnoles, les groupies, les stades entiers scandant son nom, ce genre de choses. Mais tout ça ne va pas sans une bonne dose de pression psychologique et Mayo était trop fragile pour supporter ça.
Je crois que nous avons tous croisé, dans notre existence, des gens dont on sait qu’ils n’atteindront jamais trente ans. Mayo était de ceux-là. C’est une triste histoire, juste une triste histoire. Et il n’y a rien de glamour là-dedans.
 
Void: Qui est le Winterman?

(Silence)
A vrai dire, ce n’est personne en particulier. C’est plutôt un concept… Ce morceau aurait dû s’appeler The Truth about Santa Claus. C’est une chanson très violente, en réalité, même si elle apparaît d’abord comme plutôt mélancolique. Elle véhicule des images assez sanglantes. Une sorte d’hybride entre le Père Noël et le Boucher de Kalidrim
 
Void: Mercepolis est considérée comme l’une des villes les plus dangereuses et les plus violentes du monde. Comment analysez-vous ça en tant qu’artiste?
 
En tant que créateurs, nous avons besoin de danger et de violence. Notre musique s’en nourrit. Et d’une manière générale, le Rock, en tant que mode d’expression essentiellement urbain, trouve son énergie dans toutes ces petites histoires qui remplissent les faits divers… Nous sommes un peu des charognards, vu sous cet angle.
 
Void: Des projets pour le moment?
 
Yep. Mais c’est top secret. No comment !

 

Les fans peuvent tuer l’attente en écoutant Emergency love song

 

los niños de Satanás

Un scoop explique l’attaque de Rogdaï

 

 

Selon Tor Lapalisse journaliste indépendant ayant vendu son papier à The Sensation, un groupuscule du nom de los niños de Satanás serait à l’origine du carnage perpétré contre la brigade antisecte du M.P.D.

 

L’attaque de RogdaÏ, comme l’appelle les autorités et la presse populaire, serait l’œuvre des 66 membres de la secte. Il semble que le groupe d’hommes se soit rencontré sur internet il y a 8 ans et qu’ils aient mis en place un technique de séduction de femmes tout azimut pour les soumettre à un projet mystique. Ils avaient pour projet de faire naître un maximum d’enfant en date du 6 juin. Ces hommes sont convaincus que l’antéchrist annoncé par la prophétie de Nostradamus :

 

Oncques lès donjons de miroir

Impure et sans lignée

La Beste jour verra au soir

Des nombes pour la désigner

 

est appelé à naître à Mercépolis ce jour identifiable par 6/6/6, à savoir le 6 juin de cette année.

La police a bien confirmé suivre cette piste mais s’est refusée à tout autre commentaire.

Dans la foulée l’Ordre Misanthrope Luciférien, la First Church of Satan et l’Ordre des 9 angles, 3 associations cultuelles satanistes reconnues par les autorités, se sont indignées d’une telle barbarie et ont violement condamné l’association du nom du porteur de lumière à des pratiques inhumaines. Toutes 3 se sont portées volontaires pour accueillir les enfants nés à la suite de ce projet fou et leur fournir un toit et une éducation.