Potins

Rien ne va plus entre Storm Lafayette et Shirella Madigan ! Les tabloïds Mercépoliens ont fait leurs choux gras de la prétendue relation entre Lafayette et Serena Crawfish (photo).

 

C’est officiel, Le best seller de Jérôme Konerak, le suaire de Badra, sera porté à l’écran et dirigé par l’auteur. Il semble acquis que Tong Lungenkrebs tiendra le rôle principal

 

Mitsy Katzenberg fait à nouveau scandale en s’exhibant lors de son concert au Minesic Square Garden, vêtue d’un t-shirt ‘Free Zorn Krivitz’

 

C’est demain, 15 septembre, que débute l’émission sensation de l’année : Celebrity Minefield. Le spot publicitaire de 30 secondes se vend pour l’occasion 1.2 millions de couronnes !

  

Bang Lassi récolte 4 nominations aux Power Radio music awards, dont celle du meilleur album et celle du meilleur single (time limited offer)


Live from Brussels

(de notre correspondant à Bruxelles: Donovan Hoïbing)

La soirée Bruxelloise du 10 septembre a tenu toutes ses promesses. Krish Banzaï, plus charmeur et goguenard que jamais fut une maître de cérémonie d’exception et le chaleureux public Belge a pu mesurer pourquoi il était l’animateur le plus populaire auprès des Mercépoliens (et surtout des Mercépoliennes). La sublime Serena Crawfish et le charismatique Zeb Petlola secondèrent de main de maitre Krish Banzaï lors de cette soirée et repondirent à ses questions parfois impertinentes avec humour et intelligence et c’est avec ces parrains et marraine de choix que deux groupes Mercépoliens se sont produits pour la première fois sous le regard bienveillant du public Bruxellois.

dOt retrouvait pour l’occasion son violoniste emblématique Ravi Van Vliet. Ce dernier semblait – à en croire les sons enchanteurs de son violon blanc – totalement remis de son overdose de pentoxyde de lophophora. Afin de fêter ce grand retour, dOt s’est fendu d’une version de plus de 15 minutes de leur dernier single ‘My ego is gone’.

Bang Lassi, au meilleur de sa forme, mit le feu au petit théâtre Mercelis en mélangeant avec grâce et talent rock pur et dur, virtuosité technique et mélodies riches en sensuelles et le public ne s’y est pas trompé. On peut parler d’un triomphe!

Le point d’orgue de la soirée fût la très attendue finale du concours des hymnes nationaux qui vit triompher Dwight Pondichéry dont nous avons déjà longuement parlé.

Musique donc mais également mystère avec la découverte d’une video envoyée sous pli anonyme par un étrange groupuscule (le GAA ou Groupe Artistique Armée). Une enquête a été lancée afin de déterminer les intentions exactes de ces activistes…

Quelques unes des photos (prises par Cassandra Theremin) de la soirée Mercepolis se trouvent ici 

Festivités (bis)

Ce 10 septembre 2005 fut presque une journée comme les autres à Mercepolis. Les conditions météorologiques catastrophiques ont poussé les habitants à rester chez eux (le krish Banzaï show a, à cette occasion, battu un nouveau record d’audience).
 
Quelques incidents minimes ont émaillé la fête (dont 87 homicides, un début d’émeute vite réprouvé à Rogdaï et une intoxication alimentaire aigue des convives du diner du comité de l’exécutif consécutivement à l’ingestion d’un pâté de poisson).
 
Nous attendons dans les heures qui viennent le compte-rendu de notre correspondant bruxellois qui se remet d’une overdose de bière. Les téléspectateurs de Channel 3 ont, en tous cas, vécu une soirée très réussie et extrêmement positive pour l’image de notre cité-état. A l’occasion de ce remarquable duplex, Dwight Pondichéry a été plébisicté par les téléspectateurs et sa musique portera les paroles de notre hymne pour de nombreuses décénies
 
Pourtant, Mercepolis s’est éveillée ce matin avec une gueule de bois suite à l’annonce du suicide de Matt Pompadour, finaliste malheureux du concours d’hymne, dont le corps sans vie a été retrouvé sur les berges de la rivière Rorowaiaru. Le comité de rédaction se joint à moi pour ces quelques mots à notre ami Matt Pompadour: Adieu l’ami, salut l’artiste…

Festivités

10 septembre, fête nationale… c’est avec émotion que le comité de rédaction de ce blog se joint au grand élan patriotique qui rassemble aujourd’hui tout Mercépolis.
 
Afin que les citoyens profitent au mieux des festivités, des mesures de sécurité sans précédent ont été prises au vu des diverses menaces pesant sur cette journée pas comme les autres.
 
Rappelons enfin qu’une délégation de notre cité s’est envolée hier soir vers Bruxelles et que notre fête nationale trouvera écho ce soir dans la capitale de l’Europe.

C’est également aujourd’hui que sera présenté très officiellement la nouvelle version de l’hymne national Mercépolien et nous chanterons tous en choeur:


« O, proud and mighty city in the sun
Where our people toiled since time begun
Great is the love we have for thee
For on thy shores we were born free »


Scoop

La lettre ci-dessous a été envoyée hier à la rédaction de Mercepolis today. Il semblerait sur base des éléments actuellement en notre possession que ce courrier pourrait avoir été écrit par celui que l’on surnomme désormais the eastern districts strangler (la lettre était accompagnée de diverses mèches de cheveux. Des analyses ADN sont en cours). L’information reste toutefois à prendre au conditionnel et il n’est pas impossible qu’il s’agisse d’une plaisanterie de mauvais goût


Chers amis,

Je ne suis pas reposé mais vous n’avez rien trouvé.
Je veux faire état d’un triple meurtre… à 800 mètres au sud de middle park. (FKEK10). Je continue ma collecte d’âmes pour la vie après la vie. Ceci devrait vous donner une première indication quant à mon identité (01-24-14). Votre dévoué HS.

Arts

Outre les fleurons de la musique indie mercépolienne, le petit théâtre Mercelis d’Ixelles accueillera l’exposition « urban land(e)scapes » du photographe Dario Barwhani. Cette expo fut décrite par le magazine « ZoomZ » en ces mots : « Dario Barwhani décortique la cité avec la minutie d’un entomologiste et se dévoile pour livrer à nos regards sa perception de la ville, de l’infiniment grand à l’infiniment seul »

 

Le programme du 10 septembre est donc totalement bouclé : finale du concours d’hymnes (infra), concerts de dOt et Bang Lassi, expo de Dario Barwhani, happenings vidéo et quelques menues surprises. Le bar, ouvert dès 20 heures, vous proposera des cocktails typiquement mercépoliens (dont le fameux Cunningham Forrest). Rappelons que la soirée sera animée par le célèbre Krish Banzaï himself!

 

Plus d’infos sur : www.taxi-brousse.be/blog


Concours (bis)

Et voici le concours proprement dit. Pour rappel les 3 morceaux en compétition sont :

Hymne. Version Dwight Pondichéry

Hymne. Version Matt Pompadour

Hymne. Version Brad Chandernagor

En outre, le comité de rédaction choisira parmi les votants le gagnant de 2 tickets VIP pour notre music hall urbain du 10 septembre. Pour participer au vote et au concours, laissez un commentaire ci-dessous nous précisant sur quelle version de l’hymne se porte votre choix et adressez-nous un mail à mercepolis@gmail.com afin d’être prévenu si vous êtes le gagnant du ticket VIP-duo.

Que le meilleur gagne!

Concours

C’est un moment important et solennel dans l’histoire de Mercepolis. En effet, c’est aujourd’hui que débute la dernière phase du concours d’hymne national. Celui-ci se terminera le 10 septembre 2005 à l’occasion de la retransmission en mondovision du music hall urbain ‘Mercepolis’ de Bruxelles (détails ci-contre). Les Mercépoliens sont invités à voter par SMS (2 couronnes l’envoi) mais nos autorités ont décidé de porter la voix mercépolienne par delà les mers et les frontières. Vous êtes donc également invités à vous prononcer ! et ce site se fera le relais de vos opinions. Chaque commentaire exprimant un choix clair sera considéré comme un vote valide. 3 compositions seront aujourd’hui en compétition :
 
Cette version a été composée par un vieux professeur d’harmonie du Conservatoire de Surogdaï nommé Dwight Pondichéry. Pondichéry n’a jamais eu droit aux honneurs auparavant, s’il gagne ce sera la reconnaissance au terme d’une vie entière placée sous le signe de la médiocrité. Il n’a été sauvé de l’oubli que par les jumeaux Laurel et Grishka Todorov, connu des téléphages des années 70 comme les « bébés cosmonautes », qui ont décidé de participer au concours d’hymne dans un ultime baroud pour faire parler d’eux (leur émission de science-fiction « Dimension 5 » n’a pas très bien marché, et leur livre d’astrophysique « Pour une Théorie du Temps Ovale » n’a guère mieux marché). Ils livrent néanmoins ici une interprétation vibrante du texte d’Osuma Rahimic. L’hymne a été enregistré dans une gymnase de Surogdaï lors d’une finale locale de barres parallèles.

Rentrée littéraire

Retour sur un été rouge et torride…

Décidément, on reparle beaucoup de Zorn Krivitz depuis quelques temps! Il est vrai que l’été caniculaire que les mercepoliens viennent de vivre prête à l’évocation de cette autre été de plomb – celui de 1969 -, où Mercepolis connut à la fois la plus grande sécheresse de son histoire récente et une psychose sans précédent due à une vague de crimes particulièrement spectaculaires orchestrée par le gourou halluciné et ses disciples.

Dans son livre « Faster, Kill Kill! », l’auteur à succès Brandford Tytgat abandonne le polar traditionnel pour se frotter au genre voisin du « True Crime », et propose une reconstitution détaillée de l’épopée sanglante du Clan de Krivitz.
Le livre s’ouvre bien entendu sur le crime le plus fameux perpétré par le Clan. Le 12 aoüt 1969 à 9h12 du matin, la cuisinière de l’actrice Devandra Parrish vient prendre son service au manoir de Galaxy Drive , dans Plastic Palissades, lorsqu’elle fait la macabre découverte qui choquera bientôt le monde entier; quatre corps exsangues et mutilés gisent au milieu du grand salon, dans un véritable bain de sang. Détail horrible: l’une des victimes a été introduite toute entière dans la table d’harmonie du grand piano à queue blanc, dont seul dépassent deux pieds sanguinolents. Imméditament, la cuisinière se précipite au commissariat de police de Sheerton Heights et revient sur les lieux en compagnie d’une patrouille. Les quatre corps gisant dans le salon sont rapidement identifiés comme étant ceux de Nestor Kunta-Kinte, le célèbre coiffeur des stars, du pianiste de variété Camilio Mesaverde, et d’un jeune couple d’agents immobiliers: Satina et Wayne Pompadour. Dans un premier temps, les policiers s’étonnent de ne trouver aucune trace de l’actrice elle-même et décident de visiter systématiquement l’ensemble des dépendances de la maison. Et c’est dans la véranda qui jouxte le manoir qu’ils découvrent l’horreur absolue: trois nouveaux corps atrocement mutilés, parmi lesquels on identifiera très vite Devendra Parrish et sa couturière, Manon Casasès. Les murs sont couverts d’une multitiude d’inscriptions sanglantes, parmi lesquelles celle qui donne son titre au livre de Tytgat.
L’affaire fait grand bruit, et les pistes se dirigent très rapidement vers une communauté de hippies qui se fait appeler « The Clan » et vit dans un ranch désaffecté sur les collines d’Upper Minesic, à proximité des anciennes mines de cuivre. A la tête du Clan, un gourou pseudo -messianique -Zorn Krivitz – abreuve ses disciples de prédications apocalyptiques et d’idéologie fascisantes, tout en pratiquant le culte de la mort et une forme très particulière d’amour libre (certaines pages de Tytgat consacrées à cet aspect de l’idéologie de Krivitz sont particulièrement insoutenables…).
L’arrestation de Krivitz sera épique; il ne faudra pas moins de 60 policiers pour le maîtriser tandis qu’une dizaine de ses disciples n’hésiteront pas à se donner la mort avant l’assaut des forces de l’ordre. Le procès, quant à lui, sera également riche en rebondissements: disparition mystérieuse des avocats de la partie civile, manifestations ininterrompues des disciples sur les marches du Court Hall, subornation de témoins, menaces proférées à l’encontre de l’avocat de la défense, Lance di Martell, alors débutant dans la profession… Cela n’empêchera pas Krivitz d’être condamné à perpétuité à l’issue de l’un des feuilletons juridico-policiers les plus mouvementés de l’histoire mercépolienne.
Notons qu’en 1975, une disciple de Krivitz du nom de Ronette « Quircky » Shulmann tentera de tirer sur le Maire-Président Lycabeth avant d’être maîtrisée par les agents du Secret Service.

Le livre de Tytgat se lit comme un roman, sans toutefois éviter l’écueil d’un certain sensationnalisme. Et il ne laisse pas indifférent, du moins lorsque l’on sait que Krivitz vit toujours, incarcéré dans le quartier haute-sécurité du pénitencier de Rem-Chavari (le Board of Parole vient de débouter sa 17ème demande de remise en liberté), qu’il n’a jamais exprimé le moindre repentir et que, selon Tytgat, il ne manquerait pas de disciples toujours en activité et prêts à le suivre dans sa croisade maléfique.

Fait divers

Succès total pour l’opération « Close Range »,
 
Il n’aura pas fallu plus d’une semaine aux équipes de la Metropolitan Drugs Enforcement Agency (M.D.E.A.) pour mettre sur pied cette opération anti-drogues d’une envergure sans précédent. En effet, ce sont pas moins de 500 agents de la M.D.E.A. et des forces de police qui ont procédé, ce lundi matin, au ratissage systématique et approfondi des docks de St Amédéo et de South Blend Junction, dans la zone portuaire de Saraiva.
Au total, 12 tonnes de stupéfiants d’origine diverse ont été saisi, principalement sur des cargos en transit et dans les entrepôts désaffectés du sous-district ouest. Le détail du butin n’est pas moins impressionnant: l’inventaire provisoire dressé par la M.D.E.A. fait notamment état d’une seule saisie de 600.000 comprimés de lophophorine-base et de 450 flacons de pentachlorate d’heptazine sur un navire de fret battant pavillon panaméen.
Le chef de la police, Hopper W. Nilfisk, a tenu à s’adresser personnellement à la presse pour révéler les détails de cette opération, préparée dans le plus grand secret, et dont il n’a pas manqué de souligner le déroulement sans faille.
« A l’approche des festivités du 10 septembre, a-t-il déclaré, nos opérations avaient été axées en priorité sur la prévention d’actions terroristes. Cependant, par l’opération de ce matin, le Maire et moi-même avons souhaité adresser un message fort à nos concitoyens: qu’ils dorment tranquille, car nous ferons tout pour garantir la sécurité dans nos rues! Nous devons protéger nos enfants du fléau de la drogue. C’est notre mission, et nous nous y attacherons, quoi qu’il nous en coûte « . Hasard troublant ou mise en évidence d’un véritable fléau de notre temps: cette prise-record intervient précisément au moment où la lophophorine (appelée également « Miss Piel ») se retrouve au centre de l’actualité avec le décès récent de l’actrice Beatrix Adomaitis et l’hospitalisation du violoniste Ravi Van Vliet.
 
Le militant des Droits Civiques Tom Schneidermann a pour sa part exprimé son scepticisme par rapport à la politique sécuritaire menée par Nilfisk. » Je ne crois pas que cette saisie changera quoi que ce soit au véritable problème, a-t-il commenté. Peut-être y aura-t-il moins d’overdose dans les belles villas de Sheerton, et ça permettra à certains de se réjouir face aux caméras. Mais dans des quartiers ethniques comme Andeo Todo ou Slavia, la drogue est plus présente que jamais ». Et d’ajouter: « On se demande d’ailleurs ce qu’il advient des stocks saisis par la police… En général, les grandes saisies coïncident avec une recrudescence de la consommation dans les ghettos. Et ça, comme par hasard, Mr. Nilfisk préfère ne pas en parler ».
Hopper Nilfisk n’a pas souhaité réagir à ces insinuations.