Concours (bis)

Et voici le concours proprement dit. Pour rappel les 3 morceaux en compétition sont :

Hymne. Version Dwight Pondichéry

Hymne. Version Matt Pompadour

Hymne. Version Brad Chandernagor

En outre, le comité de rédaction choisira parmi les votants le gagnant de 2 tickets VIP pour notre music hall urbain du 10 septembre. Pour participer au vote et au concours, laissez un commentaire ci-dessous nous précisant sur quelle version de l’hymne se porte votre choix et adressez-nous un mail à mercepolis@gmail.com afin d’être prévenu si vous êtes le gagnant du ticket VIP-duo.

Que le meilleur gagne!

Concours

C’est un moment important et solennel dans l’histoire de Mercepolis. En effet, c’est aujourd’hui que débute la dernière phase du concours d’hymne national. Celui-ci se terminera le 10 septembre 2005 à l’occasion de la retransmission en mondovision du music hall urbain ‘Mercepolis’ de Bruxelles (détails ci-contre). Les Mercépoliens sont invités à voter par SMS (2 couronnes l’envoi) mais nos autorités ont décidé de porter la voix mercépolienne par delà les mers et les frontières. Vous êtes donc également invités à vous prononcer ! et ce site se fera le relais de vos opinions. Chaque commentaire exprimant un choix clair sera considéré comme un vote valide. 3 compositions seront aujourd’hui en compétition :
 
Cette version a été composée par un vieux professeur d’harmonie du Conservatoire de Surogdaï nommé Dwight Pondichéry. Pondichéry n’a jamais eu droit aux honneurs auparavant, s’il gagne ce sera la reconnaissance au terme d’une vie entière placée sous le signe de la médiocrité. Il n’a été sauvé de l’oubli que par les jumeaux Laurel et Grishka Todorov, connu des téléphages des années 70 comme les « bébés cosmonautes », qui ont décidé de participer au concours d’hymne dans un ultime baroud pour faire parler d’eux (leur émission de science-fiction « Dimension 5 » n’a pas très bien marché, et leur livre d’astrophysique « Pour une Théorie du Temps Ovale » n’a guère mieux marché). Ils livrent néanmoins ici une interprétation vibrante du texte d’Osuma Rahimic. L’hymne a été enregistré dans une gymnase de Surogdaï lors d’une finale locale de barres parallèles.

Rentrée littéraire

Retour sur un été rouge et torride…

Décidément, on reparle beaucoup de Zorn Krivitz depuis quelques temps! Il est vrai que l’été caniculaire que les mercepoliens viennent de vivre prête à l’évocation de cette autre été de plomb – celui de 1969 -, où Mercepolis connut à la fois la plus grande sécheresse de son histoire récente et une psychose sans précédent due à une vague de crimes particulièrement spectaculaires orchestrée par le gourou halluciné et ses disciples.

Dans son livre « Faster, Kill Kill! », l’auteur à succès Brandford Tytgat abandonne le polar traditionnel pour se frotter au genre voisin du « True Crime », et propose une reconstitution détaillée de l’épopée sanglante du Clan de Krivitz.
Le livre s’ouvre bien entendu sur le crime le plus fameux perpétré par le Clan. Le 12 aoüt 1969 à 9h12 du matin, la cuisinière de l’actrice Devandra Parrish vient prendre son service au manoir de Galaxy Drive , dans Plastic Palissades, lorsqu’elle fait la macabre découverte qui choquera bientôt le monde entier; quatre corps exsangues et mutilés gisent au milieu du grand salon, dans un véritable bain de sang. Détail horrible: l’une des victimes a été introduite toute entière dans la table d’harmonie du grand piano à queue blanc, dont seul dépassent deux pieds sanguinolents. Imméditament, la cuisinière se précipite au commissariat de police de Sheerton Heights et revient sur les lieux en compagnie d’une patrouille. Les quatre corps gisant dans le salon sont rapidement identifiés comme étant ceux de Nestor Kunta-Kinte, le célèbre coiffeur des stars, du pianiste de variété Camilio Mesaverde, et d’un jeune couple d’agents immobiliers: Satina et Wayne Pompadour. Dans un premier temps, les policiers s’étonnent de ne trouver aucune trace de l’actrice elle-même et décident de visiter systématiquement l’ensemble des dépendances de la maison. Et c’est dans la véranda qui jouxte le manoir qu’ils découvrent l’horreur absolue: trois nouveaux corps atrocement mutilés, parmi lesquels on identifiera très vite Devendra Parrish et sa couturière, Manon Casasès. Les murs sont couverts d’une multitiude d’inscriptions sanglantes, parmi lesquelles celle qui donne son titre au livre de Tytgat.
L’affaire fait grand bruit, et les pistes se dirigent très rapidement vers une communauté de hippies qui se fait appeler « The Clan » et vit dans un ranch désaffecté sur les collines d’Upper Minesic, à proximité des anciennes mines de cuivre. A la tête du Clan, un gourou pseudo -messianique -Zorn Krivitz – abreuve ses disciples de prédications apocalyptiques et d’idéologie fascisantes, tout en pratiquant le culte de la mort et une forme très particulière d’amour libre (certaines pages de Tytgat consacrées à cet aspect de l’idéologie de Krivitz sont particulièrement insoutenables…).
L’arrestation de Krivitz sera épique; il ne faudra pas moins de 60 policiers pour le maîtriser tandis qu’une dizaine de ses disciples n’hésiteront pas à se donner la mort avant l’assaut des forces de l’ordre. Le procès, quant à lui, sera également riche en rebondissements: disparition mystérieuse des avocats de la partie civile, manifestations ininterrompues des disciples sur les marches du Court Hall, subornation de témoins, menaces proférées à l’encontre de l’avocat de la défense, Lance di Martell, alors débutant dans la profession… Cela n’empêchera pas Krivitz d’être condamné à perpétuité à l’issue de l’un des feuilletons juridico-policiers les plus mouvementés de l’histoire mercépolienne.
Notons qu’en 1975, une disciple de Krivitz du nom de Ronette « Quircky » Shulmann tentera de tirer sur le Maire-Président Lycabeth avant d’être maîtrisée par les agents du Secret Service.

Le livre de Tytgat se lit comme un roman, sans toutefois éviter l’écueil d’un certain sensationnalisme. Et il ne laisse pas indifférent, du moins lorsque l’on sait que Krivitz vit toujours, incarcéré dans le quartier haute-sécurité du pénitencier de Rem-Chavari (le Board of Parole vient de débouter sa 17ème demande de remise en liberté), qu’il n’a jamais exprimé le moindre repentir et que, selon Tytgat, il ne manquerait pas de disciples toujours en activité et prêts à le suivre dans sa croisade maléfique.

Fait divers

Succès total pour l’opération « Close Range »,
 
Il n’aura pas fallu plus d’une semaine aux équipes de la Metropolitan Drugs Enforcement Agency (M.D.E.A.) pour mettre sur pied cette opération anti-drogues d’une envergure sans précédent. En effet, ce sont pas moins de 500 agents de la M.D.E.A. et des forces de police qui ont procédé, ce lundi matin, au ratissage systématique et approfondi des docks de St Amédéo et de South Blend Junction, dans la zone portuaire de Saraiva.
Au total, 12 tonnes de stupéfiants d’origine diverse ont été saisi, principalement sur des cargos en transit et dans les entrepôts désaffectés du sous-district ouest. Le détail du butin n’est pas moins impressionnant: l’inventaire provisoire dressé par la M.D.E.A. fait notamment état d’une seule saisie de 600.000 comprimés de lophophorine-base et de 450 flacons de pentachlorate d’heptazine sur un navire de fret battant pavillon panaméen.
Le chef de la police, Hopper W. Nilfisk, a tenu à s’adresser personnellement à la presse pour révéler les détails de cette opération, préparée dans le plus grand secret, et dont il n’a pas manqué de souligner le déroulement sans faille.
« A l’approche des festivités du 10 septembre, a-t-il déclaré, nos opérations avaient été axées en priorité sur la prévention d’actions terroristes. Cependant, par l’opération de ce matin, le Maire et moi-même avons souhaité adresser un message fort à nos concitoyens: qu’ils dorment tranquille, car nous ferons tout pour garantir la sécurité dans nos rues! Nous devons protéger nos enfants du fléau de la drogue. C’est notre mission, et nous nous y attacherons, quoi qu’il nous en coûte « . Hasard troublant ou mise en évidence d’un véritable fléau de notre temps: cette prise-record intervient précisément au moment où la lophophorine (appelée également « Miss Piel ») se retrouve au centre de l’actualité avec le décès récent de l’actrice Beatrix Adomaitis et l’hospitalisation du violoniste Ravi Van Vliet.
 
Le militant des Droits Civiques Tom Schneidermann a pour sa part exprimé son scepticisme par rapport à la politique sécuritaire menée par Nilfisk. » Je ne crois pas que cette saisie changera quoi que ce soit au véritable problème, a-t-il commenté. Peut-être y aura-t-il moins d’overdose dans les belles villas de Sheerton, et ça permettra à certains de se réjouir face aux caméras. Mais dans des quartiers ethniques comme Andeo Todo ou Slavia, la drogue est plus présente que jamais ». Et d’ajouter: « On se demande d’ailleurs ce qu’il advient des stocks saisis par la police… En général, les grandes saisies coïncident avec une recrudescence de la consommation dans les ghettos. Et ça, comme par hasard, Mr. Nilfisk préfère ne pas en parler ».
Hopper Nilfisk n’a pas souhaité réagir à ces insinuations.

Hymne?

Un second morceau nous est parvenu pour le concours d’hymne Mercépolien. Il est l’oeuvre de Matt Pompadour. L’auditeur sera probablement désarçonné par le caractère inhabituel, voire iconoclaste de cette version et notre comité de rédaction avoue être surpris par une telle mise en musique (de qualité, certes mais particulièrement sombre) des merveilleuses paroles d’Osamu Rahimic.
 
Pour ceux qui ne le connaitraient pas, Matt Pompadour est l’archétype de l’artiste maudit. A 39 ans, ce brillant musicien a déjà passé près de 15 ans en hopital psychiatrique en raison de lourdes dépressions et de crises de démence à répétition. Il faut dire que Matt Pompadour n’a pas été épargné par le destin: Orphelin à 3 ans (ses parents étaient parmi les 7 victimes du death cult massacre de Plastic Pallisades) et veuf à 30 ans, Pompadour tenta de trouver un refuge dans l’art mais le coquin de sort l’empêcha de trouver la paix et s’acharna sur lui. Les 5 ans de travail qui devaient aboutir à ce que Pompadour considérait comme son chef d’oeuvre ont été anéanti dans l’incendie du Shawcross Studio et l’album ne vit jamais le jour…. Une vie qui ressemble à un livre de Lagaan Budrucha, vous en conviendrez!

 
Mais place à la musique voici l’hymne mercépolien par Matt Pompadour.

Polémique

L’actualité trépidante des derniers jours et les préparatifs de la fête nationale du 10 septembre ne doivent pas nous faire oublier qu’un niveau d’alerte pollution est maintenu et que les taux de metaux lourds, d’oxyde d’azote et de polluants organiques persistants tels que la dioxine et les furannes restent très inquiétants. En outre, l’alerte au mercure et cadmium dans l’eau du robinet n’a pas été levée…

Le rapport O’sullivan a été remis au Président-Maire Yan li ce vendredi 2 septembre mais rien n’a filtré quant au contenu de ce rapport tant attendu. L’opposition s’en inquiète et déclare par le truchement de son porte-parole Zoltan Yerbouti « Les autorités n’accordent aucune priorité à la santé publique… les conditions de pollution de Mercepolis sont sans équivalent dans le monde. Les risques pour la santé de la population sont réels et graves et Yan Li semble s’en moquer »

« Tout ce qui est excessif est insignifiant » s’est contenté de répondre Yan Li. Par ailleurs (et celà ne fera qu’ajouter à l’ire de l’opposition), les autorités ont annoncé la levée des mesures de restriction du trafic jusqu’au 11 septembre au moins…

Culture

Afin de faire rayonner la culture Mercépolienne, notre comité de rédaction a ajouté des liens audios et videos sur ce blog (colonne centrale: liens multimedia).
 
L’occasion pour nous de vous présenter un fichier video illustrant en sons et en images, l’aspect babélien de Mercepolis. Il s’agit de Li Koï, une chanson en Cydou, dialecte haut en couleur du district de Lower Minesic et interprété par le groupe electro-folklorique Eepi.


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Mystère

Une enquête placée sous le signe de l’étrange…
 
Les inspecteurs du M.P.D. (Mercepolitan Police Department) chargés de l’enquête sur l’affaire Vicente Golem ne sont pas au bout de leurs surprises! En effet, les conclusions provisoires de l’autopsie sont pour le moins inhabituelles: d’après Donald Moshida, coroner du District de Sheerton, l’acteur aurait triché sur son âge, et le mensonge aurait commencé dès le début de sa carrière. Et le plus étonnant, c’est que d’après les analyses d’ A.D.N. effectuées sur des tissus prélevés sur la dépouille de l’acteur, Vicente Golem aurait été âgé aujourd’hui… de près de 160 ans!
« C’est assez incroyable, a commenté le Dr. Moshida, visiblement perturbé par ces conclusions pour le moins improbables, et j’ai moi-même quelque peine à y croire. Et pourtant, à moins de remettre en cause un siècle de pratique éprouvée en matière de médecine légale, je ne vois pas d’autre option que d’accepter l’incroyable ».
Parmi les autres explications envisageables, des spécialistes ont évoqué un genre très particulier de maladie dégénérative qui aurait pour symptôme d’accélérer le vieillissement cellulaire. Cela pourrait aider à comprendre l’état de l’ADN de Golem, mais le mystère resterait entier quant à l’inexplicable apparence juvénile qu’il aurait pu entretenir malgré la dégénerescence de ses tissus.
« Bien entendu, a affirmé le chef du MPD Hopper Nilfisk, ces nouveaux éléments d’enquête nous inclinent à reconsidérer la piste du meurtre rituel ». Cette déclaration, pour laconique (et pleine de sous-entendus romanesques) qu’elle soit, n’a pas manqué de susciter les commentaires des fans de Golem, pour qui cette étonnante longévité n’a rien d’étonnant; l’acteur ne prétendait-il pas, déjà en 1954, être « une créature de la nuit ».

Mondanités

La présence de personnalités mercépoliennes à l’événement Bruxellois du 10 septembre se confirme… Le carré VIP accueillera notamment des représentants des instances officielles (Gore Cacharel, Chaz de Azevedo et Consuelo Santos de Esseintes), quelques grandes signatures de la presse Mercépolienne (l’incontournable Verne La Roquette mais aussi Itsvan Knudstvedt et la très influente Cassandra Theremin), des intellectuels (dont le polémiste Troy Ramayana et le physicien Sanjit Morgenstern), et last but not least, Miss Mercepolis herself : la ravissantissime Serena Crawfish !

Communiqué

Communiqué publié à la demande du critique musical Gilberto Kunadral
(présentateur de l’émission ‘Five lines’ sur Muzzz 4 – 115.9 FM) :
 


Pour arrêter de polémiquer dans le vague, que le lecteur soit seul juge et s’il est vrai que « Cutting pilchards with my balls » n’est pas ce que Ravi a pu faire de mieux, pour ma part, je trouve que
« Alap (age zero) » (mp3), première plage de l’album (en collaboration avec Napoléon ‘Cannibale’ Stucka, son ami de toujours) est spécialement représentatif du style van vlietien.