Judiciaire

Evasion spectaculaire de la forteresse de Rem Chavari !

 

On apprend à l’instant l’évasion de celui qui est peut-être le détenu le plus illustre de Rem Chavari, qui compte pourtant parmi ses pensionnaires quelques personnages tristement célèbres : Zorn Krivitz, le gourou halluciné qui avait ensanglanté les golden sixties mercépoliennes.

 

Profitant d’une coupure d’électricité survenue à l’heure de l’appel (et vraisemblablement liée à l’approche du cyclone Barnabé), Krivitz est parvenu à s’enfuir par une bouche d’aération. Il est fort probable qu’il ait bénéficié de nombreuses complicités, y compris au sein du personnel pénitencier ; cela n’est du reste guère étonnant, lorsque l’on connaît la trouble notoriété dont jouit encore aujourd’hui le personnage. Rappelons que le culte auquel il donna naissance à la fin des années soixante a perduré tout au long de son incarcération et qu’il compte encore aujourd’hui quelques centaines de membres déclarés.

 

L’enquête a déjà permis d’établir que Krivitz avait joui, au cours des dernières semaines, d’une liberté de mouvement totalement incompatible avec son statut de détenu à haut-risque. Il aurait notamment eu accès à une connexion internet via laquelle il aurait posté divers messages de menace que les autorités prennent aujourd’hui avec le plus grand sérieux.

 

En attendant de plus amples informations, la police a décidé de placer sous haute protection l’avocat Lance Di Martell, ainsi que l’écrivain Brandford Tytgat , auteur d’une récente biographie de Krivitz que ce dernier aurait, selon ses gardiens, « particulièrement détestée ». Il faut savoir que la dernière fois que Krivitz avait détesté le repas à la cantine, sept de ses codétenus (qui travaillaient aux cuisines) avaient été retrouvés pendus dans leur cellule…

 

« Deux précautions valent mieux qu’une… a commenté le chef de la police, Hopper Nilfisk ».

Météo

L’angoisse monte dans les zones côtières : Barnabé, J-2 !

 

Cette fois, les météorologues sont certains de leurs pronostics : Barnabé n’épargnera pas les rivages mercépoliens !

Le cyclone – qualifié pour le moment de « force 4 » – n’a à l’heure actuelle touché aucune zone côtière et on en est toujours aux spéculations quant aux dommages matériels que pourrait occasionner la tempête. Cependant, les observations effectuées au large autorisent à craindre le pire : il y a quelques heures à peine, les mesures effectuées par image-satellite faisaient état de pointes de vitesse dépassant les 280 kilomètres/heure…

 

Les districts les plus menacés sont Shelefheim et Canaleta, où les autorités ont longtemps hésité avant de décider de l’évacuation partielle des quartiers les plus exposés. Les riverains craignent notamment que certains complexes d’habitation des Cités Nouvelles ne soient pas à même de résister à un ouragan de l’ampleur de Barnabé.

 

Rappelons que le district de Canaleta est constitué essentiellement de cités dortoirs côtières dans lesquelles vivent à l’heure actuelle près de 900 000 personnes. Ces cités, construites à la fin des années 80 par le consortium Rugadala-BatemCo, avaient pour but d’absorber l’immigration massive en provenance d’Europe de l’Est et d’Asie du Sud-Est tout en concentrant géographiquement les flux migratoires en attente de régularisation. A l’époque, le porte-parole du consortium Rugadala-BatemCo s’était engagé à « fournir à (ses) nouveaux ou futurs concitoyens des logements confortables faits pour durer mille ans » et ce « pour un loyer défiant toute concurrence ».

 

Les Cités Nouvelles auront été l’un des dossiers politico-financiers les plus épineux de la décennie, de nombreux partenaires sociaux mettant en doute la conformité de ces immenses tours de béton avec les normes de sécurité les plus élémentaires, notamment en terme de catastrophes naturelles. A l’heure actuelle, les trois-quarts des Citicoles – selon le néologisme forgé par l’activiste Tom Schneidermann au début des années 90 – vivent en-dessous du seuil de pauvreté, souvent dans l’attente d’une régularisation de leurs papiers.

 

« Mes tours tiendront… s’est contenté de déclarer Sony Rugadala, avant de grimper dans son jet privé pour une destination inconnue ».

 

Et pour l’heure, les Citicoles attendent… et prient qu’il dise vrai !



Insécurité

Les enlèvements contre rançon sont fréquents à Mercepolis. Les personnes kidnappées sont généralement retenues plusieurs jours voire plusieurs semaines par les ravisseurs.

Par crainte de complicités au sein de la police, la plupart des enlèvements ne sont pas rapportés aux forces de l’ordre.

D’après les chiffres officiels, 614 enlèvements ont été signalés à la police, de décembre 2000 à juin 2005.

Cinéma

Les grands metteurs en scène s’attèlent décidemment les uns après les autres à leur documentaire musical. Après Wenders et ‘Buena vista social club’, Scorsese  et ‘The blues’, Ondi Timoner et Dig !, Joe Berlinger et ‘Some kind of monsters’ (sur l’accouchement dans la douleur du dernier album de Metallica), c’est au tour d’Ethan Peppermint d’annoncer la pré-production de son long métrage ‘Cosmopolitan People’ d’après l’album éponyme de Ntoumos.

 

Comme ses illustres prédécesseurs, le film s’efforce de transcender le genre du simple documentaire musical en alternant images de concerts (saluons au passage l’exemplaire prise de son du vétéran Sagamore Petrella) de petites capsules plus intimistes consacrées à la vie quotidienne en tournée. Par moment, le réalisateur choisit délibérément de quitter les sentiers battus en adoptant un ton volontiers intimiste et s’attarde plus longuement sur certaines étapes-clés du processus créatif du célèbre trompettiste.

 

Au total, un film d’une grande sobriété, tracé à la ligne claire quoique ne refusant pas le clair-obscur, et qui ouvre sur une véritable réflexion sur la musique d’aujourd’hui, face aux défis lancés par une culture planétaire ouverte à tous les métissages. Les fans découvriront une nouvelle facette de la formation protéiforme menée par Dominic Ntoumos, les autres ne pourront qu’être séduits par une musique qui mêle avec bonheur les cultures et les racines.

 

Ntoumos sera par ailleurs en concert ce samedi 8 octobre 2005. Tous les renseignements ici : www.taxi-brousse.be

Epilogue

Après 7 jours d’un haletant thriller, le M.I.S. a donné l’assaut contre le squat du district de Cabraï ou les terroristes du GAA retenaient en otage les rédacteurs de ce blog.

Notre confrère et ami Harpo Van Nostrund a malheureusement succombé dans cette attaque particulièrement violente. Il n’y a aucun survivant parmi les activistes qui s’avèrent faire partie du GAA canal historique (de sinistre mémoire)


Nous nous souviendrons toujours de la gentillesse, de la disponibilité et de la bonhommie d’Harpo. Nous pensons très fort à son épouse et à ses 9 enfants.

Harpo, tu laisseras un grand vide… elle est à toi
cette chanson

Détournement

Le comité de rédaction de ce blog a été pris en otage par les activistes du GAA (Groupe Armé Artistique). C’est avec un revolver sur la tempe que nous sommes contraints par nos ravisseurs de diffuser une vidéo séditieuse. Nous ne savons pas si nous serons encore de ce monde demain. Le GAA est cruel.


Voici
leur video (en format mpeg-4).


De sa diffusion massive dépend notre vie. Le visionnage de cette oeuvre nécéssite
quicktime 7


C’est avec mes 9 doigts restants que j’écris: sauvez nous!

Scandale

Au départ, fin mai, plusieurs centaines de Mercepoliens du district de Rogdaï menacés d’expulsion ont fait appel aux autorités de la ville. Une enquête préliminaire a alors montré que la société immobilière Yamanara Development Group abusait d’une position dominante dans le district de Rogdai (photo). Zou Mulaomerovic a été mis en état d’arrestation le 20 septembre. Sa société immobilière et ses filiales sont l’objet d’une enquête de police en raison « d’irrégularités dans leurs affaires ». Une manifestation de victimes d’évictions immobilières devant la marie de Mercepolis a toutefois été réprimée par la police.

Le groupe Yamanara est le principal concurrent (et le seul challenger) du très puissant groupe Kailin Real Estate dirigé par Sonny Rugadala.

Finance

Cours croisés euro/dollar/Livre sterling/couronne mercépolienne en date du 19/09/2005. Les analystes font état de rumeurs de dévaluation prochaine.
 

Devise
Dern. Cours

EUR
N/A

USD

12h22

GBP
12h22

MC

12h22

EUR

1

1,2144

0,6735

1,5503

USD

0,8235

1

0,5546

1,2766

GBP

1,4847

1,803

1

2,3017

MC

0,645

0,7833

0,4345

1







Urbanisme

Outre le découpage administratif inhabituel, le visiteur sera surpris par quelques particularités Mercépoliennes :

 

Certains districts de Mercepolis, surtout ceux de l’ouest (Upper et Lower Minesic, Saraiva, Kadlirim) ont un nombre particulièrement élevé d’impasses (globalement, toutes les routes secondaires de ces districts sont des impasses), ce qui empêche la création d’itinéraires transversaux et concours à l’encombrement des axes principaux.

 

Mercepolis détient le record du monde de la ville avec le plus grand nombre de gratte-ciel (définis ici comme immeubles de plus de 500 pieds) avec un total de 7.862. Mercepolis a également le mât de télévision le plus haut du monde (le Mercepolis TV mast culmine à 652 mètres)

 

Bien que cet indicateur ne soit pas l’objet d’une mesure officielle, Mercepolis est considérée comme ‘la ville la plus bruyante du monde’ (des pointes de plus de 110 dbs ont été enrégistrées à divers endroits de la ville… y compris sur des cours de récréation)

Erotisme

La presse mercépolienne ne se compose pas uniquement d’éditorialistes de renom et de magazines littéraires. A titre d’exemple, le mensuel « Blue Light Riders » (tirage de 110.000 exemplaires) propose aux amateurs de X des « bancs d’essai », des interviews de stars et des critiques de ce qui sort sur ce marché très florissant de Mercepolis.

Il faut savoir que l’industrie du genre connaît à Mercepolis un véritable boom depuis la fin des années 90; en particulier, les studios « Renegade » (district de Yakeo) produisent pas moins de 800 films du genre par an. Du pain bénit pour cette presse spécialisée… Extrait choisi:….

 

Le DVD du mois :  Casino Orgazmo

 

Le pitch:
Envoyé pour une mission très délicate à Little Macao, l’agent secret Ethan Blunt se trouve plongé dans un univers de perversité absolue, entouré de créatures de rêves aux fantasmes les plus chauds.
Mais attention aux apparences!


Le casting:
Jodie Cinderella: la fille sur le yacht
Velvet: la fille du casino
Nikki La Brea: la deuxième fille du casino
Clea Valmont: Joy
Stacey Bonaparte: la fille du sauna
Valli Blaxx: la serveuse du Tropicana
Trixi Dos Santos: la madame pipi
Zora Flesh: herself
Dex D’Amore: Ethan Blunt
Randy ‘Bud’ Kendall: le croupier
Tony Pascalino: le chauffeur de taxi
T-bone Dahmer: L’emir
Et pour la première fois à l’écran, Bonnie la guardia: l’agent B.


Notes de production:
Velvet (photo), la nouvelle star des productions Moans, étoile montante du porno Mercépolien, remarquée notamment lors d’une scène de quadruple pénétration dans « Superflesh » (avec « Nine Inch » Jessie Farinelli et La Toya Di Falco) Nikki La Brea, saluée récemment par le magzine US « Hard On Track » dans le numéro de février comme « one of the most brilliant performers of the new generation; her absolute involvement in the scenes and her shiny presence, combined to her illuminating smile and her stunning natural boobs make her a necessary highlight of the latest « Flesh Control » productions » (On pense évidemment à ‘Mr. Smith au Sauna’ ou à ‘In and out in Africa’).
Cléa Valmont, signe ici sa première performance anale mais elle fut déjà remarquée dans Dirty Debutante 645
Stacey Bonaparte a remporté un hot d’or en 2001 pour son rôle remarqué dans ‘The blowjobbers’
Le film marque le retour de Zora Flesh (révélée par ‘For your ass only’ et qu’on ne voyait plus guère que dans la série des « Dirty Finissantes ») et bien sûr, de Randy ‘Bud’ Kendall, « Mr. 15 centilitres » en personne et du vétéran Tony Pascalino (aka Antoine Pascalino), dont c’est ici le 789ème film.

 

(texte : Devapip Bareback)